« Je te fais un lydia... » Lancée il y a une douzaine d'années, Lydia est sans doute la seule marque française du secteur des paiements numériques à être devenu un nom commun. Toutefois, pour recevoir un lydia, c'est-à-dire un paiement instantané, il faut partager son numéro de téléphone mobile avec le payeur. Ce n'est pas un souci lorsqu'il s'agit d'un membre de la famille ou d'un ami ; c'est plus délicat lorsqu'il s'agit d'un inconnu.
Lydia Solutions vient de résoudre ce souci en lançant Ma Page Lydia. Soit un lien personnalisé ou un QR Code, au choix, qui, une fois partagés avec son interlocuteur, permettent à ce dernier de vous envoyer de l'argent instantanément. « Avec Ma Page Lydia, (...) il est désormais possible de se faire payer sans partager aucune donnée personnelle (ni 06, ni email, ni IBAN) », résume Cyril Chiche, le CEO de Lydia Solutions, dans un communiqué.
De nouveaux cas d'usage
Cette évolution va permettre à Lydia de s'ouvrir à de nouveaux cas d'usage, au-delà des petits paiements entre proches. Elle « va, j'en suis certain, transformer radicalement bon nombre de situations du quotidien comme les paiements lors des vide-greniers ou les dons à des joueurs de rue, pour n'en citer que deux », annonce Cyril Chiche.
Par défaut, le paiement via Ma Page Lydia s'effectue gratuitement depuis l'application Lydia. Il y a toutefois une alternative pour ceux qui ne l'utilisent pas : le paiement par carte bancaire, facturé 2,5% du montant échangé. En clair, « le payeur n'a pas besoin d'avoir l'application et le système est compatible avec 100% des banques de l'Union européenne », détaille Cyril Chiche. D'ici à la fin de l'année, d'autres moyens de paiement seront ajoutés à Ma Page Lydia : le virement et les wallets mobiles Apple Pay et Google Pay.
Avec cette innovation, Lydia rattrape un de ses concurrents, l'états-unien PayPal, qui permet déjà de recevoir des paiements via un lien personnalisé ou un QR Code. Elle prend surtout de l'avance sur un autre concurrent, Wero. Le paiement par QR Code fait bien partie de la feuille de route du portefeuille numérique lancé par un consortium de banques européennes, mais il n'est pas encore opérationnel.
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